Avec la force de l’habitude, la tension physique et émotionnelle finit par passer sous le radar du conscient. Comme un noeud coulant qui se ressert lentement mais sûrement, toujours plus de limitations s’installent au fil du temps. Ce peut être aussi bien le fait de ne plus parvenir à poser ses genoux derrière la tête, que la crainte d’essayer quelque chose de nouveau.

La première étape est d’apprendre à identifier ces tensions sous-jacentes. Cela constitute la base de l’entraînement. Simple en apparence, c’est néanmoins une étape qui prend du temps, comme une plongée en eaux profondes. On se redécouvre soi-même. Bien qu’il s’agisse en principe d’exercices physiques de mobilité et de respiration, les émotions font inévitablement surface. Et c’est l’occasion d’en prendre connaissance.

La seconde étape est d’entreprendre de laisser partir le superflu et de bâtir un nouveau «normal». Avec temps et persévérance, l’inenvisageable devient accessible! On commence simplement en respirant, en se mettant en mouvement, en relâchant au fur et à mesure la pression et la fatigue accumulées. Avec le temps, de véritables aptitudes profondes s’édifient, en mobilité, en relâchement du stress, en aisance générale.